La cathédrale Sainte Marie :
Extérieur :
Bel exemple de gothique méridional, elle est construite du XIVème siècle au XVème siècle en briques roses.
Son architecture s’inspire de l’église des Jacobins de Toulouse. La Guerre de 100 ans et les hérésies expliquent son aspect de forteresse avec contreforts massifs et de chemin de ronde ainsi que la décoration succincte du porche avec tympan aveugle surmonté d’un simple gâble.
Sa construction commence en 1346 par le clocher qui est élevé sur l’ancien baptistère roman. De forme octogonale, il se compose de cinq étages en retrait avec baies géminées surmontées d’arcs en mitre, inspiré lui-aussi par les Jacobins et Saint Sernin de Toulouse. Il culmine à 42 mètres au-dessus du niveau du parvis.
Intérieur :
L’édifice présente une grande et une petite nef soutenues par trois colonnes en pierre en forme de palmier. La nef principale mesure 47 mètres de long, 21.50 mètres de large et 16.50 mètres sous voûtes.
La cathédrale renferme un décor remarquable dû à la générosité de ses évêques : vitraux du XVIème siècle, stalles et trônes épiscopal du XVIIème siècle, autel principal en marbre de Carrare du XVIIIème siècle, ferronneries et orgues de Monturus du XVIIIème siècle.
Les chapelles des bas-côtés nord et sud ont été aménagées au XIXème siècle avec des autels de l’entreprise Virebent de Launagais.
Dans le baptistère roman, autour de la remarquable cuve baptismale en plomb du XIIIème siècle, ont été aménagées au XXème siècle des vitrines pour abriter un trésor d’orfèvrerie religieuse du XIXème siècle ainsi que des vitraux contemporains dus à une élève d’Henri Guérin.
Au temps de la sous-préfecture
Le bâtiment qui jouxte aujourd’hui la cathédrale est celui de la sous-préfecture construite en 1820, à l’emplacement de l’ancien évêché dont la reconstruction en 1787 fut interrompue par la mort de Monseigneur de Fénélon.
Les sous-préfets successifs n’ont eu de cesse d’améliorer la vie quotidienne de leurs concitoyens en favorisant le commerce par la construction de la halle sur la cour des écuries de l’évêché, par la réalisation de deux lavoirs dont le plus grand au chevet de la cathédrale près du vieux moulin et l’édification d’un Tribunal pour faciliter la vie administrative et juridique de la cité.
L'ancien tribunal devenu la mairie de Lombez
Cette belle bâtisse en briques roses, de style néo-classique, est précédée d’un perron de quelques marches soutenant des colonnes doriques, surmontée d’un fronton triangulaire, formant le portique d’entrée. Élevé en 1820 hors les murs de l’ancien village, le tribunal est proche du pont construit en 1794 par Monseigneur Jacques Richier de Cerisy, devenu trop étroit il fut doublé en largeur en 1870.
La coopérative agricole
La construction commença ne 1912. Ce parc céréalier qui s’étend sur plus de 12hectares présente une variété de formes surprenantes : silos cylindriques, rectangulaires, minces, larges, et d’autres où des maisons semblent être posées sur les toits. La coopérative est comme une deuxième ville à côté de la ville.
Le parc comporte huit silos construits au fil du XXème siècle. Les plus anciens, aujourd’hui désaffectés, côtoient les installations plus récentes et modernes qui offrent près de 60 00 tonnes de capacité de stockage.